Peu avant son décès, en 1633, l’archiduchesse Isabelle d’Autriche formula un vœu pour le chœur de la collégiale. Après avoir reçu en dot les Flandres, elle, qui gouvernait les Pays-Bas méridionaux, exprima son souhait qu’on construise au sud du chœur de la collégiale une autre chapelle, dédiée à Notre-Dame, répondant symétriquement à la celle du Saint Sacrement au nord, celle qui jouxte le mur où figure le vitrail de Charles Quint.
Léopold-Guillaume, gouverneur des Pays-Bas, ordonna ces travaux et en posa la première pierre en 1649. On doit les plans de cette chapelle, érigée partiellement selon les canons de la Renaissance, à Jérôme Duquesnoy le Jeune.
L’autel des pélicans, œuvre du sculpteur Simon Lewi, est composé d’une plaque de verre reposant sur deux pélicans de bronze. Le pélican, qui, croyait-on à l’époque, nourrit ses jeunes de son propre sang, symbolise le Christ en croix qui donne sa vie pour le salut des hommes. L’animal évoque ainsi l’Eucharistie.
L’ambon ou pupitre en forme d’aigle aux ailes déployées renvoie à saint Jean l’évangéliste dont l’aigle est le symbole. Il est du même sculpteur.
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